La Dysplasie de la hanche

La dysplasie de la hanche est une malformation de l’articulation coxo-fémorale qui entraîne de la boiterie et favorise le développement d’arthrose. Bien que plus présente chez les races «géantes», cette maladie peut se manifester chez toutes les races de chiens.

Cette maladie est dite héréditaire « à transmission complexe ». Plusieurs combinaisons de gènes sont susceptibles de favoriser la survenance d’une dysplasie de la hanche. À ces facteurs de risque génétiques s’ajoute une part non négligeable de facteurs de risque environnementaux tel qu’une activité trop importante lors de la croissance du chiot ou encore une mauvaise alimentation. Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 6 et 7 mois.

Afin de veiller à préserver la santé de la race, il est impératif que les chiens destinés à la reproduction soient dépistés. Le dépistage consiste en une radiographie des hanches qui doit ensuite être lue par le vétérinaire, lecteur officiel du club de race. Une lettre allant de A à E est attribuée à cette radiographie par le lecteur correspondant à :
HD – A : Aucun signe de dysplasie
HD – B : Stade intermédiaire de dysplasie de la hanche (état sensiblement normal)
HD – C : Dysplasie légère
HD – D : Dysplasie moyenne
HD – E : Dysplasie sévère

Chez le Chien finnois de Laponie, une dysplasie légère (C) n’entraine généralement pas de symptômes particuliers. Dans le cas d’une dysplasie moyenne (D) et sévère (E), il est recommandé de se rapprocher de son vétérinaire pour mettre en place une alimentation et un suivi adaptés.

Le Lappalaiskoirat RY (Club finlandais des chiens lapons) et le Club Français des Chiens Nordiques et Spitz du Japon (CFCNSJ) recommandent à la reproduction les chiens dont les hanches sont lues A, B et C. Les chiens dont les hanches sont lues D et E sont écartés de la reproduction (le Club peut exceptionnellement accepté sur demande un accouplement entre un chien A et un chien D).

Il est intéressant de noter que du fait de la complexité de transmission de la dysplasie de la hanche, il est tout à fait possible qu’un parent indemne de dysplasie (A ou B) produise un chiot présentant une dysplasie légère (C) ou plus sérieuse (D et E) et inversement. Il ne suffit pas que les parents d’un chiot soient dépistés indemne pour que le chiot soit indemne. Il ne suffit pas non plus que les grands-parents du chiot soient dépistés. Le travail de l’éleveur consiste à minimiser les risques de dysplasie en dépistant systématiquement ses chiens. Ce travail est complété par les adoptants qui ont un rôle important dans la minimisation des facteurs de risque environnementaux (activité excessive, alimentation inadaptée, etc).

Sources
La Centrale Canine – La dysplasie de la hanche (HD) :
https://www.centrale-canine.fr/articles/la-dysplasie-de-la-hanche-hd
La Centrale Canine – Le Protocole de dépistage de la dysplasie de la hanche :
https://www.centrale-canine.fr/lofselect/articles/protocole-de-depistage-de-la-dysplasie-de-la-hanche
The Lappalaiskoirat RY – Breeding Guidelines :
http://www.lappalaiskoirat.fi/english/?id=breeding/breeding_guidelines
Le Club Français des Chiens Nordiques et Spitz du Japon (CFCNSJ) – Recommandations d’élevage :
http://cfcnsj.moonfruit.com/recommandations-elevage/4594919790